Un lycée privé, un héritier fortuné et une jeune fille ambitieuse, mais sans le sou… Save Me de Mona Kasten devient Maxton Hall : le monde qui nous sépare dans une adaptation allemande signée Prime Video. Numéro 1 dans le monde, la série est une bouffée d’air frais dans ces eaux troubles où les bonnes productions dans le genre se font plus rares qu’un dragon de mer. Cet article ne contient aucun spoil.
De quoi ça parle ?
Deux classes sociales se « côtoient » à Maxton Hall : les aristocrates comme James Beaufort (Damian Hardung, How to sell drugs online fast) et les boursiers comme Ruby Bell (Harriet Herbig-Matten, Der Usedom-Krimi). Studieuse et (très) discrète, la jeune fille n’a qu’un seul objectif : intégrer Oxford, l’école de ses rêves. Mais lorsqu’elle devient involontairement témoin d’un secret pour le moins délicat, elle se retrouve très vite dans l’embarras. Son admission à Oxford est sur la sellette et elle attire l’attention de James Beaufort, un étudiant arrogant qui veut s’assurer qu’elle garde le silence. Alors que Ruby tente de trouver une solution à son problème, une mauvaise blague de James va bientôt les contraindre à travailler ensemble…
Les personnages
Les personnages de Maxton Hall ont coché toutes les cases faisant d’eux des personnages réussies. Ils ont une véritable profondeur et les différentes relations sont joliment dépeintes : fraternelle pour certains, amicale ou amoureuse pour d’autres ! Non seulement les acteurs ont été très convaincants dans leur rôle, mais les dialogues ne tombent pas dans le cringe —ouf. En effet, chaque scène et chaque réaction, même les plus discrètes, sont jouées dans le détail et correspondent au tempérament de chaque personnage et son rapport avec les autres.
Une histoire d’amour bien articulée
L’intrigue principale ne tombe pas de nulle part. En effet, la relation entre James et Ruby évolue petit à petit, au point où la moindre scène de rapprochement vous charmera (presque) plus qu’un baiser ou un quelconque acte sexuel. D’ailleurs, vous ne verrez pas autant de ces dernières que ce que l’on pourrait attendre. Un slow burn1 comme on les aime ! La transition enemies to lovers2 est également très bien exécutée et, je vous rassure, ne tombe ni dans le harcèlement, ni l’acharnement. D’abord ennemis, on voit successivement leur relation passée de la haine, à l’amitié et enfin, à l’amour (surtout sous-entendue).
Enfin, le contexte de leur relation aborde beaucoup de thèmes importants. La santé mentale, les traumatismes, ou encore les relations familiales complexes sont des situations qu’ils tentent de surmonter durant toute la durée de la série.
En bonus : la cinématographie et l’incroyable playlist
📻 Go solo – Zwette feat. Tom Rosenthal
Les jeux de lumière (sombres, chaudes ou claires) et les musiques choisies mettent l’accent sur l’importance de chaque scène et émotion. Et surtout, rendent la série encore plus agréable à regarder. Vous savez ce qu’il vous reste à faire : ouvrez les yeux et tendez l’oreille !
Pour finir
Si vous êtes fan de teen romance, vous ne saurez pas déçu par Maxton Hall. Les personnages sont attachants (en particulier James, Ruby et Lydia) et l’alchimie entre les deux protagonistes est exceptionnelle. Avec la saison 2 (déjà annoncée), l’accent pourrait être mis sur le potentiel de quelques personnages secondaires, tout en corrigeant quelques petits détails embarrassant sur une certaine relation… Mais pas de spoil, à vous de le découvrir !
Si vous souhaitez redécouvrir l’histoire de James et Ruby, c’est juste ici. Le tome 1 en français est maintenant disponible sur Amazon et déjà n°1 des ventes.
Qu’avez-vous pensé de Maxton Hall ?